Fecha: 11 de abr. 2007
Sección: Prehistoria
Información publicada por: ZARAMPON
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TESORO Princesa Bronce Franche-Comté

Descubren el tesoro de una princesa de la Edad de Bronce en el este de Francia


Le vase de Mathay recelait des bracelets, des pendeloques et des sphères couvertes d'or. JEAN-FRANÇOIS PININGRE / Le Monde.fr

El tesoro de una princesa de la Edad de Bronce, con más de 1.500 piezas, entre collares, brazaletes, tobilleras y cinturones, ha sido localizado en el este de Francia por un aficionado a la arqueología.

Con una antigüedad de tres mil años, ese tesoro estaba oculto en una vasija enterrada en un bosque de Franche-Comté, según informó hoy el vespertino 'Le Monde'.

La vasija fue encontrada por azar, a finales de 2006, por Eric Revert, usuario ocasional de detectores de metales, quien alertó a las autoridades de la localidad de Mathay de su descubrimiento, como exige la ley.

El descubrimiento de ese tesoro tiene "un interés excepcional a nivel europeo", según el conservador del patrimonio del servicio regional de Doubs, Jean-François Piningre, pues ha sido posible estudiarlo íntegramente y sin deterioro.

Una vez restaurado, el conjunto será expuesto en el museo de Montbéliard, en el este del país.

Fuente: EFE, París / La Vanguardia.es, 10 de abril de 2007


(2) Un trésor de l'âge du bronze trouvé par un amateur

Depuis trois mille ans, le bois communal de Mathay (Doubs) recelait, sous terre, un trésor caché dans un vase de céramique. Il s'agit d'une parure de bijoux complète appartenant à une princesse de l'âge du bronze et datée de 1000 av. J.-C. Ce dépôt a été découvert par hasard, fin 2006, par un utilisateur occasionnel de détecteurs de métaux, Eric Revert, qui a averti la commune de sa trouvaille, comme l'exige la loi, puis les archéologues locaux.

Sous la houlette de Jean-François Piningre, conservateur du patrimoine au service régional de l'archéologie de Besançon (Doubs), les scientifiques ont soigneusement extrait en laboratoire les différents objets. "Un coup de pioche, et tout était détruit, explique Jean-François Piningre. Or "c'est un ensemble d'un intérêt exceptionnel au niveau européen, en raison de l'association des objets qui le composent. Il faudra le comparer avec d'autres trésors de la même période. Certains bijoux présentent des similitudes avec le dépôt mis au jour il y a dix ans à Blanot (Côte-d'Or), lui aussi de l'âge du bronze".

En fouillant le vase de Mathay, les archéologues ont extrait près de mille cinq cents pièces : plusieurs colliers faits de perles de verre, d'ambre et de feuilles d'or enroulées ; une série de bracelets différents en bronze ; une ceinture articulée constituée de maillons de bronze dotés de pendeloques ; des anneaux de cheville en bronze ; des plaques de 10 cm de long recouvertes d'une feuille d'or, qui devaient être cousues sur un costume, et enfin une quantité étonnante de petits anneaux de bronze enfilés en série. Le dépôt contient aussi plusieurs sphères en tôle de bronze de 4 centimètres de diamètre revêtues d'une feuille d'or. Plutôt rares, elles étaient, peut-être, utilisées comme ornements de coiffure.

UN PROSPECTEUR HONNÊTE

Une fois la fouille terminée, les différents éléments de la parure trimillénaire seront remis au Musée de Montbéliard (Doubs), qui en assurera la restauration et la préservation, et les présentera ensuite au public. Puis les bijoux feront l'objet d'études scientifiques plus fouillées pour connaître, par exemple, l'origine des métaux (étain et cuivre) utilisés.

Dans cette région de France, le bronze provenait d'Europe centrale, de Bohême et d'Autriche, qui constituaient l'un deux centres dynamiques de la métallurgie du cuivre et du bronze en Europe. L'autre étant situé sur la façade atlantique et les rivages de la Manche et de la mer du Nord.

Bon nombre d'outils et de parures ont déjà été mis au jour grâce à la découverte de milliers de caches dans le sol pratiquées pendant la période du bronze final (- 1400 à - 800). "Il s'agissait soit de dépôts d'outillages fragmentés, qui étaient peut-être des cachettes de fondeurs, soit d'outils complets ou de parures", précise M. Piningre. A cette époque, les morts étaient incinérés avec peu d'objets personnels, qui étaient sans doute ensuite enfouis ailleurs.

Le vase de Mathay n'aurait jamais été étudié par les scientifiques si le découvreur n'avait pas été honnête. Beaucoup d'objets anciens détectés de cette manière échappent, en effet, aux études archéologiques, car beaucoup tentent de les monnayer directement. Bruno Bréart, conservateur régional de l'archéologie en Franche-Comté, a trouvé depuis dix ans un moyen de contourner ce problème, en associant les prospecteurs bénévoles - armés de "poêles à frire" - aux travaux des archéologues. Trente d'entre eux, regroupés au sein de l'Association de recherche et d'études des sites archéologiques comtois (Aresac), "ont une autorisation officielle de prospection et maillent tout le territoire de la Franche-Comté", explique M. Bréart. "Les véritables pilleurs sont rarement sanctionnés", assure l'archéologue.

Le code du patrimoine (2004) réunit toutes les lois concernant l'archéologie et l'utilisation des détecteurs de métaux. Complexes, elles sont peu connues des prospecteurs occasionnels. Au niveau national, Pierre Angeli, responsable de la Fédération nationale des utilisateurs de détecteurs de métaux (Fnudem), qui collabore régulièrement avec les archéologues, regrette que cette pratique ne soit pas encouragée par les pouvoirs publics.

Fuente: Christiane Galus, Le Monde.fr, 10 de abril de 2007

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